Rarotonga n'est pas à proprement parler une "destination plongée". Pourtant, avec sa visibilité constantamment supérieure à 25 m et son récif de coraux durs, l'île compte de sérieux atouts. Assez pour que nous en profitions pour devenir des "advanced adventurer divers"!
les cours vidéo de la formation sont sans intérêt, et n'amènent aucune information cruciale. Les discussions avec nos instructeurs, par contre étaient plus instructives! Les 5 spécialités de l'advanced adventurer, en partie imposées, en partie choisies sont : plongée profonde (c'est principalement pour ce tampon que nous voulions l'advanced), plongée sur épave (boarf, un peu abimée l'épave...), plongée naturaliste (apprendre à connaitre les poissons, c'est mieux!), photographie (pour ramener de jolis souvenirs), et plongée depuis un bateau (imposée, on a pas vraiment compris pourquoi!).
L'avantage de cette saison basse, c'est qu'elle attire peu de divers, ce qui évite les cohues derrière Paul, aussi volubile sous l'eau que sur terre! Autre intérêt, les paliers de décompression se font individuellement, le long d'une corde. Autrement dit, tout le monde n'est pas obligé de remonter lorsqu'un plongeur n'a plus d'air. Ce fut assez agréable, surtout lorsqu'un plongeur du remonter après 25 minutes d'immersion! Ce n'est toutefois pas pire que le néo-zélandais qui avait trop picolé la veille et qui vomit avant et après chaque plongée...
Le point commun entre les 6 plongées effectuées aura été l'incroyable visibilité; même à 30 m de profondeur, elle était de près de 35 m! Et dire qu'en saison hivernale, elle peut atteindre 50 à 60 m... Autre constante : la présence amusante de deux trigger fish nous suivant sur beaucoup de sites. Ceux ci s'étaient attachés à Paul, et avaient pris l'habitude de venir lui rendre de petites visites. Avec leurs dents en avant et leur nage bancale, ils nous ont bien divertis! Karen, elle, était plutôt pote avec de jolies "wrasses" multicolores, qui venaient jouer dans ses bulles. Vanessa en a fait la drôle d'expérience, lorsque l'une d'entre elle lui a carrément arraché le détendeur de la bouche, juste comme ça, pour déconner!
Pour le reste, entre les scorpions fish, murènes, maoris wrasses (en raison des motifs sur le visage) et autres bébés rockmovers wrasses (désolé, pas de photos, ils bougent trop vite!), nous avons été comblés!
Au final, on ne peut pas dire que nous ayons appris beaucoup de choses lors du passage de l'advanced. Nous avons par contre emmagasiné un peu plus d'expérience, et surtout, avons ouvert une porte de vers de nouveaux horizons de plongée. Prochaine étape : le "rescue diver"... à Tahiti?!
Posté avec Blogsy
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