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mardi 2 avril 2013

La saint Valentin à Tahiti! - 14-18/02/2013

Les lecteurs de feu "le pti Frédéric" se rappellent sans doute du dégoût de Renaud pour la Saint Valentin. Les temps changent, et cette année, il n'a rien trouvé de plus romantique que d'emmener sa dulcinée à Tahiti!

Tahiti est à peine 2h30 de vol de Rarotonga. À l'arrivée, nous avons été accueillis par une douce musique et des danses locales.

Tout débutait bien, et il n'était pas question de rater nos premiers pas au pays du monoï...L'immersion dans la vie locale fut d'ailleurs immédiate : le service de bus étant terminé (à 19h30...), nous nous apprétions à chercher un taxi, lorsqu'une jeune femme nous interpella : "vous allez à papeete? Ma soeur vient me chercher dans 5 minutes; On vous emmène!".

Après avoir déposé nos sacs à l'auberge Te amo, nous avons pris la direction les roulottes, véritable institution locale, pour un romantique repas de saint Valentin. Les roulottes de la place Vaiete sont en réalité des camions utilitaires transformés en stands culinaires, avec des spécialités de tous horizons : crêpes bretonnes, chao men chinois, poisson cru au lait de coco tahitien, et, croyez le ou non, raclette! Avouons le, on s'est longtemps interrogés sur une éventuelle raclette ananas...avant d'opter pour des plats plus locaux, en devisant sur le planning du mois à venir.

Nous étions loin de penser que cela nous prendrait 4 jours de casse tête pour choisir parmi les îles d'un territoire aussi grand que l'Europe. Des 5 archipels (société, gambiers, australes, tuamotu, marquises), celui des marquises s'imposait, ainsi qu'un passage par les îles de la Société (les plus accesibles), et les tuamotu (les vrais atolls du Pacifique). Les Gambiers et les Australes, plus éloignées, ne pouvaient malheureusement pas être ajoutées au planning. Restait à trouver le moyen de transport le plus pratique (bateau? avion? les 2?), à calculer les coûts... pour finalement aboutir à l'évidence: 1/ le plus pratique était de prendre un pass inter îles d'air tahiti. 2/ cela allait nous coûter un bras... tant pis, il nous resterait l'autre pour s'alimenter.

Nous n'étions malheureusement pas au bout de nos peines, puisqu'il fallait à présent acheter le billet inter îles. Comme l'a justement souligné Vanessa: "La seule chose qui distingue un employé d'Air Tahiti d'un robot, c'est qu'on ne voit pas si le robot fait la tête". Les 45 minutes passées à réserver nos vols furent dignes d'un sketch de François Damiens, tellement nous ne savions pas s'il fallait rire ou s'énerver. A force de persuasion, nous avons fini par obtenir ce que nous voulions, c'est à dire le programme suivant: tout d'abord, un passage par Nuku Hiva et Hiva Oa, les deux îles principales des marquises; Ensuite, cap sur les îles de la société, et plus précisément Huahine, réputée sauvage et agréable, avant un passage obligé par Bora Bora. L'archipel des Tuamotus constituait la dernière étape, avec la visite des atolls de Rangiroa et Fakarava, autrement dit la Mecque et le Vatican de la plongée.

Ces 4 jours d'organisation nous ont permis de visiter Papeete. Et pour tout dire, on s'attendait plus à trouver une ville comme Nouméa que les bas fonds de Bangkok. La capitale polynésienne est quelconque, mi craignos, mi caca. Mis à part les boutiques et le marché, rares sont les centres d'intérêt de cette ville.

Au milieu de tout ça, le Te Amo guesthouse avait des airs de Fort Alamo, refuge pour backpackers paumés : il y avait notre pote Guillaume, cherchant à réserver un vol pour l'Australie après l'annulation du sien, un sexagénaire américain en attente d'un coup de pousse de ses enfants pour rentrer en californie, et nous, tournant le problème de nos pass inter îles dans tous les sens... L'auberge espagnole version série B, en quelque sorte! Dans cette tourmente, Kay et Gérald, les propriétaires, tentaient de garder le cap en distillant ça et là de précieux conseils.

Bref, après avoir laissé une partie de nos bagages à Nathalie et Olivier (les parents d'une amie insalienne de Renaud), nous étions bien contents de quitter Papeete pour les Marquises. Enfin notre visite de la Polynésie allait commencer.

 

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