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vendredi 26 avril 2013

Arequipa - 31/03-2/04 2013

"En se séparant de la terre, la lune a oublié d'emmener Arequipa avec elle". C'est ce que disent les habitants de la 'ciudad blanca'. Ayant quitté Cusco à regrets, nous attendions beaucoup d'Arequipa, décrite comme un bijou.

Et de prime abord, nous avons été un peu déçus. Le blanc éclatant que nous espérions était plutôt sale, et la ville étouffante. A moins que ce ne soit lié à notre arrivée matinale, après 6h de bus de nuit tout confort. Car à bien y regarder, il y a quelque chose d'envoutant dans Arequipa, nichée au creux des volcans enneigés du Misti (source du fleuve amazone), du Chachani et du Pichu Pichu. Les points d'intérêt ne manquent pas, de la superbe cathédrale dominant la place d'armes, au cloître de la compañia...

Le marché couvert, à mi chemin entre les marchés tanzaniens et celui de Papeete, nous a séduit. Lors de sa visite, dimanche après midi, la messe de Pâques était diffusée sur gros hauts parleurs, inondants les allées : fruits, fleurs, fromage, poisson, viande, restauration...

La ciudad blanca tire son nom de la blancheur éclatante de ses édifices, construits en sillar, une roche volcanique de la région. Pourtant , ce sont les couleurs magnifiques du couvent santa Catalina, visité lundi après midi, que nous retiendrons. Véritable ville dans la ville, ce couvent du XVIe siècle est un havre de paix et de tranquilité, ainsi qu'un paradis photographique.

Nous ne sommes pas venus à Arequipa pour entrer dans les ordres, mais pour visiter le géant du coin: le canyon de la Colca, troisième plus profond au monde. Pour une fois, nous avions cependant la flemme de faire ça à pied, et avons pris contact avec un 'frances' spécialisé dans l'organisation de ballades à cheval dans la colca.

Autant dire que nous étions excités comme des puces au moment de quitter la ville. Nous ne pouvions cependant pas partir sans savourer une dernière cerveza sur le toit du 'portal de flores', en profitant du coucher de soleil sur la cathédrale.

 

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