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vendredi 26 avril 2013

Semaine sainte dans la vallée sacrée : Maras, Moray - 29/03/2013

Une bonne grosse gueule de bois! C'est un peu la sensation que nous avions après la fabuleuse journée du Machu Picchu et la nuit moins enviable dans une chambre humide et froide. Le rêve était fini, il fallait passer à la suite.

Et pour combattre une gueule de bois, quoi de mieux qu'un café / pain au chocolat à la "boulangerie de Paris". Tenue par un expartié français, cette boulangerie typiquement bleu-blanc-rouge nous a donné bien des ides pour la suite!..

Revigorés, nous avons repris l'Inca Rail à direction d'Ollantaytambo. Le trajet, qui s'annonçait morose, fut en fait animé par une discussion avec un couple de baroudeurs Franco-Philippin des plus sympathiques.

Pour cette dernière journée dans la vallée sacrée, il nous restait deux sites à visiter: les terrasses de Moray, et les salineras de Maras. Le moyen le plus simple de tout voir sans trop galérer était le taxi. Vanessa ayant branché le mode négociation "on", nous en avons dégoté un à un prix plus que convenable (35 soles, négociation débutée à 60).

Le chauffeur nous conduisit d'abord à Moray. Les terrasses concentriques de ce site Inca servaient à l'époque de zone agricoles expérimentales. Les incas y cherchaient le moyen d'optimiser leur agriculture!

Le second site visité était les salineras de Maras. Comme leur nom l'indique, les salineras sont des terrases d'extraction de sel, datées de l'époque inca, et toujours en activité. Bien qu'inondées en cette période de l'année, les terrasses nous ont conquis par leur camaieu de marron, jaune et blanc.

Le taxi ayant mené l'excursion d'une main de maître, nous étions de retour à Cusco en fin d'après midi, juste à temps pour profiter de la procession du vendredi saint. Contrairement à lundi (lire 'Semaine sainte dans la vallée sacrée : Cusco'), le 'senor de los tembleros', crucifié, était allongé dans son cercueil, et l'esprit de fête avait laissé place à une silencieuse ambiance de cortège funéraire, d'où émanaient les sanglots des fidèles!

Marco, le propriétaire de la 'boulangerie de Paris', nous avait invité à prendre un apéro dans son restaurant de Cusco, 'el papillo de fuego'. Ne refusant jamais un verre de Pisco (alcool local), c'est donc dans ce délicieux établissement, perché dans un angle de la plaza de armas, que nous avons dîné. À notre retour au Wild Rover, voué au culte de saint Patrick, les fêtards de la semaine précédente ne semblaient pas avoir bougé et se préparaient à un nouveau week end arrosé...chacun son truc.

La dernière journée à Cusco nous vit déambuler dans les rues animées, avant de gagner la gare routière, pour y prendre un bus de nuit à destination d'Arequipa. Nous quittions donc la cité de Pachacutec, pour rejoindre la 'ciudad blanca'.

 

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