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samedi 12 janvier 2013

Kia Ora chez les kiwis - 29/12/2012

 

Kia Ora signifie "bienvenue" en Maori. Après un mois de décembre dans les paradis calédoniens, nous changeons de décor, et venons d'arriver à Auckland, New Zealand, au pays de Jonah Lomu et des kiwis.

Ce coup ci, en remplissant le formulaire d'entrée, nous avons décidé de répondre "non" à toutes les questions embarrassantes. Si l'on avait su qu'il y avait des primes de 200 à 2000 $ à la clef, peut être que nous ne l'aurions pas fait...mais bon, on ne savait pas, donc: pas de nourriture dans nos bagages, même séchée (hormis le caramel calédonien, les nouilles chinoises, les soupes, les biscottes...), pas de "fishing equipment" (ceci dit, la canne à pêche n'a pas vraiment montré qu'elle pouvait attraper quoi que ce soit), pas de "camping gear" (tente, duvets, matelas, popote...faites vous tous petits).

L'attente est longue au premier contrôle de douane. La raison : le p'ti monsieur derrière son guichet demande à chacun ce qu'il vient faire dans le pays. Ce que l'on a de prévu? euh..visiter les parcs nationaux? c'est valide?! visiter les glaciers? c'est valide?! et.....la dame de pique! c'est valide aussi! (si vous ne comprenez pas cette vanne, cessez toute activité et allez immédiatement écouter le sketch de la voyante, d'Omar et Fred. Vous pouvez aussi finir la lecture de cet article.;) )

Le passage au second checkpoint nous fait un peu moins rigoler :"Avez vous des 'hicking shoes'?". Non, pas vraiment. Nous avons nos baskets aux pieds, mais pas de 'hicking shoes'. Le gars jette un oeil inquisiteur vers nos souliers, afin de vérifier leur propreté, puis lance: "

- Mais au fait, comment dit-on 'hicking shoes' en français?

- chaussures de randonnée.

- chaussules de landonnèe? Ahahaha ! chaussules de landonnèe !!AHAHAHAHAH"

Ah ben, si, en fait, on rigole autant qu'au premier guichet et l'on passe à la dernière étape du contrôle: le scanner rayons X. Là, se dit-on, nous sommes cuits, ils vont nous découper en rondelles avec tout notre attirail. D'ailleurs, l'ordre est donné : "ouvrez moi ce sac, svp!". Le douanier furette, tente de trouver un passage au milieu des vêtements de Vanessa, pour enfin atteindre l'objet qui lui pose problème....une balle de baseball!! Oui, une vulgaire balle de baseball trouvée en Australie. Il la regarde, la range, et nous laisse filer, tout heureux !

Arriver à Auckland un samedi soir à 23h n'est sans doute pas la meilleure chose que nous ayons faite : la fête bat son plein et le taux d'alcoolémie atteint des sommets. Les filles sont montées court et poussent des glapissements stridents, les mecs exhibent des bras de la taille des cuisses de Renaud. Soit dit en passant, il suffit d'une heure à Auckland pour comprendre pourquoi les all blacks sont seuls au monde!!!

Burger King jouxte Wendy's burger, peu avant McDonald's : nous sommes bien dans un pays anglosaxon! Quant à nous...on se ballade avec nos gros backpacks au milieu de cette cohue, en direction de l'hôtel réservé 30 minutes plus tôt à l'aéroport. Oui, on s'embourgeoise un peu en cette fin d'année : pas envie de squatter une nuit dans l'aéroport. La dame du centre info nous a assuré que l'Ibis style était bien - c'est vrai -, mais a oublié de préciser qu'il se situe juste en dessus d'une boîte de nuit! poum tchac, poum tchac, poum Zzzzzzz

Passée une nuit réparatrice, la visite d'Auckland peut commencer. La ville est agréable, et la vie s'y déroule à un rythme détendu. Un rythme qui nous va bien! Les gens sont avenants et n'hésitent pas à nous aider, comme le réceptioniste de l'Ibis style hotel qui passe 20 minutes à appeler des guesthouses en vue de nous trouver un toit pour la saint Sylvestre, ou cette loueuse de voitures qui appelle pour nous les loueurs de vans en se faisant la plus persuasive possible. Côté restauration, entre les burgers, les restaurants asiatiques, indiens ou italiens, toutes les communautés de la ville sont représentées...à la joie de nos papilles!

Le musée d'art moderne conclue notre passage dans la "ville des voiles", avec - notamment - une oeuvre amusante : cette cabine recouverte de miroirs envoie nos reflets à l'infini! Ou comment pénétrer dans la matrice...

Auckland, définie par Renaud "à mi chemin entre Cardiff et Toronto" semble donc être une des rares villes ou nous pourrions vivre sans se sentir oppressés. C'est plutôt un bon début dans ce pays dont nous attendons beaucoup de belles choses!

 
 

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