lundi 4 mars 2013

Un point précis...- 1-14/02/2013

...sous les tropiques....Gainsbourg n'a peut être jamais entendu parlé des iles cook, mais sa chanson trotte dans nos têtes depuis plusieurs jours.

La vie à Rarotonga tourne rond, d'ailleurs l'île elle même est ronde, et il est difficile de s'y perdre. 32 km de périmètre, 2 routes principales, une capitale minuscule - Avarua -, et une mélodie bien calée: les semaines sont calmes, rythmées par les islands nights (spectacles de danse et chants, lire 'island night'). Le vendredi soir, c'est le marché de nuit, avec une petite dizaine de stands entre le cinéma et le vendeur d'électronique. Ce sont les mêmes que l'on trouve ailleurs en journée, mais leur regroupement attire forcément plus de gens.

Le samedi matin, l'effervescence gagne Avarua, où se tient le marché. Nourriture à gogo, stands de fruits et légumes, vêtements, souvenirs... il y a même parfois des spectacles de danse sur l'estrade centrale. Vanessa s'en est donné à coeur joie, à étudier étal après étal, pendant que Renaud se laissait guider par son estomac!

Le dimanche, ici plus qu'ailleurs, c'est le jour du seigneur (lire 'sermon dominical'). Le matin, la messe est respectée par tous: même les dive centers ne plongent pas. L'après midi, les gens se retrouvent en famille, sur la plage ou à la maison, pour d'interminables gueuletons.

Compte tenu de la taille de l'île, tout le monde se connait, et nous reconnait : "je vous ai vu à la messe", "ah ! Vous vivez chez Maiana!"... La réputation des cookies n'est pas usurpé : ce sont des gens accueillants et charmants. Pour sûr, bien qu'ils soient proches des polynésiens, ils nous rappellent souvent les kanaks.

Quant à nous, les journées sont douces chez Maiana. D'autant plus douces que nous avons migré de la petite chambre vers Maiana beach Bungalow, une maisonnette toute équipée, les pieds dans l'eau, n'ayant rien à envier à celles des resorts environnants! Ina et Mano sont des gens attachants, simples et sincères, bref: tout va pour le mieux!

La localisation de notre hébergement à Turoa, dans le sud de l'île nous convient bien: l'endroit est calme, loin de l'agitation d'Avarua, et c'est au Sud que l'on trouve les plus belles plages et les meilleurs coins de snorkeling.

Bien sûr, nous avons loué un scooter pour être libres dans nos déplacements. Pour louer un 125 cc à vitesse, ici, il faut d'abord passer le permis de conduire version cook islands. une façon comme une autre de faire rentrer 20 $ dans les caisses de l'état... Compte tenu des capacités de pilote de chacun, il était évident que c'était à Vanessa de le passer. Après un test grandeur nature chez le loueur - deux virages autour de cônes à travers les cocotiers sans poser le pied par terre -, nous nous sommes présentés au poste de police d'Avarua, bureau des permis, et avons entamé une discussion avec la brigadière:

"- votre permis français, il ne prend pas en compte les motos?

- Ben si, jusqu'à 125 cc. Au dessus, il faut un permis spécifique.

- Aaaah, Ok!"

Et bing! un coup de tampon, une photo : roulez jeunesse!

Se lever avec la vue sur le lagon, entouré de cocotier, découvrir les merveilles de l'île en scooter, puis s'arrêter pour une exploration sous marine, avant de rentrer chercher le pain tout chaud à la boulangerie voisine...C'est peut-être bien ça, les vacances!

 

 

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