Deux fois plus profond que le grand canyon américain, le canyon de la Colca est d'après les spécialistes le troisième plus profond au monde. 3200 m d'altitude en haut, 1000 en bas! Pour l'explorer, Thomas, d'Imagine Peru (rideinperu.com) nous a concocté un itinéraire aux petits oignons.
"En se séparant de la terre, la lune a oublié d'emmener Arequipa avec elle". C'est ce que disent les habitants de la 'ciudad blanca'. Ayant quitté Cusco à regrets, nous attendions beaucoup d'Arequipa, décrite comme un bijou.
Une bonne grosse gueule de bois! C'est un peu la sensation que nous avions après la fabuleuse journée du Machu Picchu et la nuit moins enviable dans une chambre humide et froide. Le rêve était fini, il fallait passer à la suite.
Est-il besoin de présenter le Machu Picchu, chef d'oeuvre Inca construit au XVe siècle sous le règne de Pachacutec. Juché à 2438 m d'altitude, entre les pics abrupts du Huyana Picchu ('Jeune montagne') et du Machu Picchu ('Vieille montagne', d'où il tire son nom), il a été remis à jour par Hiram Bingham (et non Indiana Jones) en 1911, avant d'entrer au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983 et de recevoir la visite des Simpsons lors d'un épisode de 2009. Photographié des millions de fois, décrits dans les documentaires, films, livres que vous vous ferez une joie de consulter, sa visite était marquée d'une pierre blanche dans notre itinéraire.
On assimile souvent Cusco au Machu Picchu. Bien que l'association ne soit pas dénuée de sens, la vallée sacrée regorge de sites incas chargés d'histoire, et se contenter du Machu Picchu aurait été un peu réducteur.
L'itinéraire de notre virée sud américaine doit nous conduire de Cusco à Buenos Aires, avec un parcours évoluant au fil des jours. Première étape, donc, le Pérou et sa vallée sacrée, avec en point d'orgue le fameux Machu Picchu.
Les Moais de l'île de Pâques, symboles de l'île, sont envoutants et omniprésents. C'est pourtant un autre aspect de la culture pascuane qui a retenu notre attention : le culte de l'homme oiseau.
Lorsqu'il foula le sol de Rapa Nui, le dimanche de Pâques 1722, Jakob Roggeveen fit preuve d'une inspiration remarquable et lui donna le nom de... l'île de Pâques. Devenue célèbre pour ses Moais, l'île constituait pour nous une transition parfaite entre les cultures polynésienne et sud américaines.
"Nana Tahiti". Au revoir en polynésien. "Au revoir" est vraiment le bon terme au moment de quitter la Polynésie. Car c'est certain, nous reviendrons.
Des côtes ciselées des Marquises aux atolls des Tuamotus, en passant par le lagon de Bora Bora, les vols inter îles offrent des panoramas époustoufflants sur la Polynésie. Morceaux choisis:
Plonger avec les raies mantas faisait partie de nos objectifs en Polynésie. Alors, après les échecs successifs de Nuku Hiva, Fakarava et Rangiroa, nous avons tenté un quitte ou double en misant sur Tikehau.
Après les 4 jours idylliques de Fakarava, la barre était placée haute pour Rangiroa, seconde escale de notre passage aux Tuamotus, habituellement décrite comme un must de la plongée. Les échos que nous en avions avaient le même timbre : "le village est moins agréable que Fakarava, mais les plongées...". Et pour bien en profiter, nous avons sorti l'artillerie lourde.
Fakarava, archipel des Tuamotus. Ici, on ne parle plus d'île mais d'atoll, et quel atoll! langue de sable coralliens interminables, cocotiers, eaux transparentes, et par dessus tout, des sites de plongée de classe mondiale...
On a tout entendu sur Bora Bora : "paradis visuel", "lagon de rêve" pour certains, "dépotoire", "lieu de feeding où les coraux sont à l'agonie", "île condamnée" pour d'autres. L'exploitation de l'île par le tourisme de luxe ne fait pas l'unanimité à Bora. À tel point que nous ne savions plus s'il fallait y aller. D'un autre côté, être en Polynésie sans aller à Bora Bora aurait été comme d'aller à Paris sans voir la tour Eiffel, ou à Saint Etienne sans voir Geoffroy Guichard...
Huahine était notre première destination dans l'archipel de la société, plus précisément dans le groupe des îles sous le vent. À cette occasion, ces dernières auraient certainement dues être rebaptisées "îles sous la pluie".
Voilà plus de quatre vingt dix ans que scientifiques, philosophes ou ethnologues du monde entier se penchent en vain sur l'intrigante question : "Pourquoi 'la vache qui rit' rit?". Nombreuses sont les hypothèses qui ont été avancées, sans jamais réellement convaincre. Il aura donc fallut attendre 2013 et notre venue à Hiva Oa pour élucider enfin ce mystère.
Hiva Oa était l'étape incontournable des Marquises. Seconde île de l'archipel, réputée pour son patrimoine archéologique, elle est surtout connue en France comme la dernière demeure de Jacques Brel et Paul Gauguin.
Nuku Hiva, seconde île de Polynésie Française par la superficie, est la plaque tournante des Marquises. Chérie par Robert Louis Stevenson et Herman Merville, elle constituait la première vraie destination de notre escapade polynésienne.
Les lecteurs de feu "le pti Frédéric" se rappellent sans doute du dégoût de Renaud pour la Saint Valentin. Les temps changent, et cette année, il n'a rien trouvé de plus romantique que d'emmener sa dulcinée à Tahiti!
