Après notre "big 5" africain, voici 3 lieux et 3 jours différents, pour notre coup du chapeau australien : platypus, kangourous, koalas! Clôture de la série sur la Sunshine coast, à Noosa.
Dans le semblant de planning que nous tentons de suivre, Noosa devait marquer l'arrivée sur la Sunshine coast, celle qui brille, celle des surfeurs bronzés et des filles en mini bikinis. La côte d'azur australienne, en quelque sorte...
Mais c'était avant de rencontrer un chauffeur de bus en villégiature à Hervey Bay, et de lui exposer le parcours envisagé. "Vous allez à Noosa? Vous pourrez voir des koalas, là bas!". Comment? comment? comment? des koalas? des vrais, en liberté? Pas comme celui croisé au jardin botanique de Rockhampton? Chic, chic, chic! Nous ne pensions pas en voir avant Port Macquarie!
Direction Noosa, donc, et son parc national en bord de plage. Pour parvenir à celui ci, il faut traverser le centre ville. Effectivement, ça sent la côte d'azur...on expose son corps bronzé, on enfile sa tenue la plus voyante-sexy-courte possible, et si en plus on peut monter ou descendre d'une voiture rutilante, l'effet est garanti! Bon, même si notre van est joli, et que nous sommes - bien sûr - magnifiques, nous avons eu du mal à rivaliser...
Peu importe, une fois le van garé devant le parc national et un passage au kiosque de renseignement, nous atterissons devant le premier arbre du domaine, où un koala a élu domicile. Il ne nous faut pas longtemps pour repérer le nounours, et nous esclaffer comme des gamins! C'est mignon, c'est trognon, on voudrait bien y gratter le menton, mais il est trop haut...tant pis!
Nous empruntons alors le coastal track, bordé d'eucalyptus, abritant apparemment un autre spécimen. Après une recherche acharnée, nous revenons au point de départ bredouilles.
Qu'à cela ne tienne : le premier koala est toujours là. Il a même changé de branche pour se rendre plus photogénique. Renaud ne se fait pas prier, et - concentré - reste sourd aux interpellations de Vanessa: " Renaud! Renaud! c'est pas ça qu'il faut prendre en photo"...Quand enfin il sort l'oeil du viseur, Vanessa lui indique un autre sujet : à 10 m de là, une jeune fille à peine majeure pose seins nus et de façon...suggestive, face à la mer et accessoirement à côté du parking! les papys en perdent leur dentier, et bon nombre de nanas fusillent leur compagnon du regard. Désolé,messieurs, Renaud est resté le doigt bloqué sur le déclencheur, et n'a pas pu immortaliser cet instant!
Nous passons la nuit non loin de l'entrée du parc, et du fameux koala. Mais à 7h du matin, nous sommes réveillés en sursaut: on frappe à la porte du van. Là, ça sent le roussi! Renaud enfile ses lunettes et ouvre à un policier tatoué et bronzé, personnification du légionnaire de Gainsbourg! celui ci annonce "Bonjour. Si vous voulez rester ici, il va falloir vous garer dans l'autre sens, sinon vous allez prendre une amende!". "euh...oui, oui! pas de problème; On allait partir, en fait..."
Sauf que pour partir, il faudrait pouvoir démarrer, et le frigo est resté branché sur la batterie du van...par chance, nous sommes garés en descente, et pouvons donc "clutcher", comme ils disent ici. Profitant de ce réveil matinal, nous nous remettons en quête de koalas sur les sentiers du parc national. Sans succès. Heureusement, celui de l'entrée est toujours là, et se met même à bouger pour nous!
Il faut donc trouver des cables de démarrage. Après une petite demie heure de recherche, 3 australiens à bord d'un pick up nous viennent en aide. Nous pouvons ainsi aller visiter les plages de l'est de la ville, vierges de méduses (pas de surfeurs), et nous baigner. Pris par le temps et la menace d'un orage, nous décidons de passer la nuit au même endroit que la veille, garés dans le bon sens, cette fois.
Pas de réveil en sursaut donc, mais un drôle de petit déjeuner. Tout détendu par son footing matinal, Renaud déjeune pensivement en contemplant l'océan, entouré d'oiseaux de toutes sortes. Un véritable déjeuner bucolique! Car les pigeons locaux s'appellent kookaburra ("koucaracha" pour Vanessa! Voir la photo), cacatoes blancs ou noirs, perruches multicolores, ou pies. La pie est voleuse, dit-on, mais c'est un piping shrike qui s'élance soudain, frôle Vanessa, gifle Renaud de son aile droite, et emporte avec lui sa tartine! Déstabilisé par ce rafuttage tout autant que par la perte de sa tartine, Renaud en tombe même du banc, tandis que sur une branche voisine, le piping shrike se frotte vigoureusement le bec contre le bois : il n'aime pas le Nutella...
Décidémment, la wildlife australienne, ça vous prend au corps!
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