mercredi 26 décembre 2012

Home, sweet home - 9-11/12/2012

Un coup de tampon, 3 heures de vol, et nous voilà de retour en France, juste à temps pour les fêtes de Noël! On roule à droite, les panneaux de signalisation sont familiers, cependant quelque chose cloche: il fait chaud, les routes sont bordées de cocotiers, et l'horizon bleu turquoise... nous sommes bien sur le territoire français, mais en Nouvelle Calédonie!

Et à peine arrivé, on sent déjà le changement : ici le mot d'ordre, c'est "zen"! Pas d'agressivité, pas de précipitation à l'aéroport, juste des sourires et de la bonne humeur. Idem dans le bus nous amenant jusqu'à Nouméa.

Nouméa...une ville bien plus petite que nous l'imaginions, et pourtant une "grande ville", à l'échelle calédonienne. LA grande ville. "Nouméa, c'est pas la Calédonie, partez en brousse pour voir le pays" nous conseillent d'emblée les personnes rencontrées à l'auberge de jeunesse.

Une auberge de jeunesse? Eh oui! Nous les avions évitées en Australie, mais c'est l'hébergement le plus abordable de Nouméa. Et puis, rien à voir avec les usines australiennes; Ici, c'est à 4 par dortoir, propre et entretenu, avec un box en chambre froide et un casier à nourriture. Il y a même un écran géant, une table de ping pong, et une magnifique vue sur la baie de Nouméa. Le grand luxe!

Cette ambiance d'auberge nous avait presque manqué: rencontrer d'autres voyageurs (principalement venus chercher un boulot au paradis), échanger des bons plans, papoter des heures durant...Il faut dire aussi qu'entre Jérôme derrière son comptoir et la bande de joyeux drilles emmenée par Vivien, nous avons passé là bas 2 bonnes journées...et une soirée au cinéma avec Daniel Craig!

Nouméa en elle même ne présente pas énormément d'attraits. Du coup, nous décidons rapidement de mettre les voiles. Vus les tarifs compétitifs des locations de véhicules, nous optons pour le mode de voyage autonome, les deux autres options étant le stop (moyen avec les gros backpacks), et le bus (bof...).

Le temps pour nous de louer la Clio, de faire une bise aux copains, et nous quittons la capitale administrative de l'île lundi 11, peu après 17h30, pour un remake d'Halloween (lire Happy halloween)...mais ça, nous ne le savons pas encore.

L'objectif initial est simple : le camping municipal de Boukaré, à environ 1h de Nouméa. Après un léger détour (comprendre : on s'est perdu), et le début du déluge (comprendre : la saison des pluies est en avance), la nuit tombe. A boukaré, le camping est lugubre, il semble abandonné. Que dire alors de l'autre camping du coin, fermé la semaine, et des tables d'hôte introuvables?! Ambiance, ambiance...

Heureusement, organisés que nous sommes, nous avons pris au centre d'informations de Nouméa le "globe trotter", sorte de lonely planet local, regroupant toutes les bonnes adresses de l'île. Il nous faut poursuivre jusqu'à Pocquereux, dans les montagnes, pour trouver le bonheur. Là, les routes boueuses conduisant à une ferme auberge empêchent la voiture de passer. Renaud effectue donc les 300 m finaux sous la pluie et reçoit un accueil plutôt frais des gérants, peu enclins à recevoir des visites après 21h. Pas de place pour nous, mais ils décrochent quand même leur téléphone pour appeler le camping voisin, qui dispose lui de quoi nous héberger.

Nous traversons donc le vaste domaine de "Pocquereux Randonnées" en tachant d'éviter autant les nids de poule que les chevaux, pour arriver sur une aire de camping verdoyante, où le gérant nous accueille à bras ouverts. Comme par enchantement la pluie cesse, et nous pouvons monter la tente tranquillement, en se rappelant la maxime de dédé : " à la fin, tout ira bien. Si ça ne va pas, c'est que ce n'est pas fini!"

 

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