mercredi 3 octobre 2012

Zanzibar - 2/10/2012

Salut la compagnie!

Nous voici à Zanzibar, l'île aux épices! Le dépaysement est complet,et nous allons sans doute rester quelques jours ici.


Nos dernières nouvelles dataient de notre retour de safari, dimanche soir, et depuis nous avons pas mal bougé. Tout d'abord, nous avons quitté Moshi pour revenir à Dar Es Salaam, lundi: 9h de bus épiques, un vrai régal! Ce fut l'occasion pour nous de rencontrer Alina, une australienne vivant à Sydney que nous recroiserons sans doute lorsque nous serons là bas.

A notre arrivée, nous n'avions pas vraiment expériementé Dar Es Salaam. La claque fut brutale à l'arrivée en gare d'Ubungo : les rabatteurs de la gare nous attendaient de pied ferme devant la porte du bus: difficile de rester zen quand 5 ou 6 personnes nous accrochent le bras avant même d'avoir 1 pied par terre, en proposant les services de taxis, porteurs, etc. Pour info, Vanessa n'a crié sur personne! sans doute les bénéfices du yoga...

Après une négociation de quelques minutes avec un taxi, celui ci nous a conduit (Vanessa, Renaud & Alina) en ville, dans un hôtel correct et bon marché : le Safari Inn. La soirée fut plutôt calme, animée par la rencontre d'un sympathique vendeur, qui a tenté de nous apprendre à compter.
La journée de mardi a débuté par un petit déjeuner frugal (2 tartines, un café), avant de rejoindre l'embarcadère des ferrys pour Zanzibar. Le petit kilomètre de marche à travers la ville nous a vite mis en sueur. Il faut dire que nous trimballons à peu près 25 kg par bonhomme, lorsque le paquetage est complet. 35 $ le billet (payé 56000 TSH), ça fait mal au budget, mais Zanzibar est touristique...
Les 2 deux heures de traversée sur une mer très calme nous ont permis de rencontrer Joseph, un septuagénaire qui fait un voyage de 3 mois en afrique de l'est. Particularité de ce voyage : il est effectué avec son 4x4 ! Joseph est en effet passionné de raids, et il s'est joint à 1 groupe de 5 autres véhicules, pour ce voyage étonnant. La discussion fut riche et agréable, et - le monde est petit - Joseph nous appris qu'il est le cousin par alliance de l'évêque de Polynésie, installé aux Marquises. Encore un fil de tissé dans la toile de notre périple, et une rencontre prometteuse annoncée!
Si la gare routière d'Ubungo était déroutante, le débarcadère de Zanzibar Town est pire encore. A peine sortis du bateau, nous sommes pris à parti par un soit-disant responsable de l'autorité qui veut nous faire remplir un formulaire d'entrée! Bien sûr, il n'en est pas besoin, et l'affaire est une arnaque pour nous excroquer quelques dollars. Sauf que l'homme est agressif! Nous profitons alors du groupe de Joseph pour quitter le port, en nous faisant passer pour des gens d'un tour organisé. La suite n'est pas triste non plus, quand il faut trouver un taxi, puisque 6 ou 7 personnes tentent de nous influencer dans la négociation. Ici, ils les appellent les papasi (tîques): ce sont des rabatteurs qui cherchent une comission auprès d'hôtels ou d'agences de voyage. Dans ce cas là, application de la technique Dédé&Azz n°1 : "quand ça grouille, tu t'écartes, et tu fais le point".
Dernière étape: trouver un logement. Après 3 tentatives infructueuses (trop cher ou trop miteux), un papasi sympa (si, si) nous amène dans un endroit calme, propre et agréable. Nous voici donc installés au Manch Lodge, au milieu des ruelles de Stone town, coeur historique de l'île.
Nous passons l'après midi à errer dans ce labyrinthe géant, trouvant au coin d'une rue des artistes peintres, ailleurs des petites gargottes, ailleurs encore des artisans. Stone Town est un trésor, dont nous découvrons peu à peu les merveilles. Au beau milieu d'une ruelle, nous tombons sur la cathédrale Saint Francis, à une centaine de mètre de la grande mosquée. Dans ce mémorial de l'esclavagisme qu'est Zanzibar, la population est cosmopolite : Tanzaniens, Indiens, rastas. Les portes de Stone Town constituent une attraction majeure de notre promenade. En bois, sculptées et ornées de piques, elles symbolisaient autrefois la richesse du propriétaire.
Le soir, sur le bord de mer, les marchands ambulants installent leur stands, pendant que des enfants rivalisent de prouesses pour effecter des sauts périlleux dans l'océan, sous le regard des passants. Nous dégustons tranquillement une grosse tentacule de poulpe grillée, et une pizza de Zanzibar, appelée Murtabak partout ailleurs sur la planète. Tranquillement n'est peut-être pas le bon mot, puisque de nombreux papasi viennent nous chercher pour visiter le plus joli, le plus délicieux, bref le meilleur des stands.
Plutôt de bonne humeur, nous passons notre fin de journée à flaner sur ce marché, ou nous reviendrons certainement demain soir. De toute façon, Renaud a déjà des réservations chez ses nouveaux amis, Fisherman John et Fisherman Ally!
A suivre...
Vaness&reno
Ps : désolé pour le délai, mais les connections ne sont pas toujours excellentes, et en plus nous bataillons à réduire le poids des photos pour les insérer sur le blog...les joies de l'informatique!


2 commentaires:

  1. t'inquiète pas, bamako, c'est plus haut!
    et sinon, Paris, ça va? vous nous rejoignez sur la route?

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  2. Hé hé!Merci après avoir eu confirmation hier, nous avons été chercher trankillou nos deux beaux tampons à l'immigration!Par contre c'est totalement gratuit!

    ps : Zanzibar c'est vraiment MKUBWA

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